L’opération Mai à Vélo permet aux comités Usep de mettre en avant les étapes départementales du P’tit Tour en les inscrivant parmi les « évènements » de cette campagne annuelle de promotion de la bicyclette. Mais tous les animateurs et sympathisants de l’Usep peuvent aussi télécharger l’application Geovelo pour ajouter leurs propres kilomètres au compte spécialement créé pour l’occasion. « Vélotafeurs », cyclosportifs, vététistes, randonneurs ou promeneurs du dimanche, l’équipe nationale vous invite à la rejoindre sur la ligne de départ pour faire avancer le compteur de l’Usep et la cause du vélo !

Jérôme le cyclosportif

Je suis passionné par la petite reine et roule cinq jours sur sept à vélo. Du lundi au vendredi, entre la gare du nord et le siège de la direction nationale, c’est avec un « vélotaf » que j’ai monté moi-même que j’affronte la circulation parisienne : cadre acier Omnium, freins à disques hydrauliques, porte-bagage, garde-boue et éclairages… Un combo parfait pour se faufiler, s’arrêter vite et rouler par tous les temps.

Je change de monture le dimanche matin et c’est avec grand plaisir que je monte sur mon nouveau vélo Origin, une marque française qui peint et qui assemble ces vélos dans une usine du Nord de la France. Avec lui je parcours le dimanche les plaines et les collines de l’Artois, dans le Pas-de-Calais, et défie les cols mythiques des Alpes et des Pyrénées l’été venu. Plusieurs vélos anciens complètent ma collection personnelle. J’aime les restaurer et leur donner une seconde vie. Le plus ancien est un Motoconfort, millésime 1961.

Pour moi le vélo c’est la liberté.

Lewis le vététiste

Je pratique exclusivement le VTT en loisir, le week-end et plus précisément le dimanche. Je pédale avec mon grand frère et deux amis, deux frangins également : on nous appelle « les tortues ninjas », je ne dirai pas pourquoi… Cela dit, j’ai réduit ma pratique cette année en raison de petits bobos et autres coups et blessures essuyés le samedi soir avec mon équipe de football corpo.

Mon engin est un Cube semi-rigide, 29 pouces, de 2011. Ma pratique, elle, remonte à mon plus jeune âge. J’ai continué pendant toute ma jeunesse, et encore actuellement, à sillonner les forêts de l’ouest parisien, avec aussi une pratique occasionnelle de « mountain bike » en été.

Pour moi le vélo c’est le plaisir de pratiquer en famille, la découverte du paysage et aussi les chutes, parfois avec quelques fractures à la clé.

Nathalie la promeneuse

La petite reine a toujours fait partie de ma vie. Enfant, mon rêve de mini-vélo s’est réalisé pour mes 6 ans. Puis le VTT est entré dans ma vie d’adulte, plaisir que j’ai aussitôt partagé avec mes élèves : à nous les séjours itinérants, à moindre coût mais riches d’enseignements et de partage !

Aujourd’hui, j’ai deux usages et deux vélos, l’un et l’autre issus de la Manufacture française du cycle, fameux fabriquant installé à Machecoul (Loire-Atlantique). Le premier, acheté d’occasion chez un loueur toujours prêt à dépanner ou à trouver des montures pour une formation de délégués Usep, est celui du quotidien des déplacements en ville, avec son panier amovible ; le second, acheté neuf, est équipé de sacoches pour la randonnée. Des balades au fil de l’eau entre Loire et Cher, avec peu de relief mais beaucoup d’objectifs culturels. On part sur une rive et on revient par l’autre, le tout est de localiser un pont à l’avance ! Dès que nos agendas nous le permettent, avec mes enfants et petites-filles, nous descendons ou remontons un petit bout de Loire sur deux ou trois jours, avec retour en train. Chaque année, on ajoute une cariole supplémentaire pour la jeune génération !

Pour moi le vélo c’est la liberté de partir, de faire halte quand on veut, et découvrir de nouveaux points de vue !

Karl l’intermodal

Je pratique le vélotaf depuis 2020, juste avant le confinement. Changement d’activité professionnelle, c’était le bon moment pour modifier mes habitudes de mobilité : j’ai lâché le scooter pour le vélo à assistance électrique. La semaine c’est donc vélo-boulot-dodo aux beaux jours, avec un bout de trajet en RER de Vaires-sur-Marne (94) à Paris. Il m’arrive aussi de faire du VTT en forêt le week-end avec des amis, et parfois en vacances en famille.

Je possède un bon vieux VTT Decathlon et un VAE dernière génération : un Furo X, pliable pour prendre le train facilement, en carbone pour épargner mes bras, moteur sur la roue arrière avec 500 watts de puissance pour une vitesse max de 25 km/h et 5 niveaux d’assistance, avec freins à disque hydrauliques Shimano et des clignotants dont je ne me sers pas, j’avoue.

Enfant, j’avais un vélo de course mais je l’ai cassé en faisant des sauts d’escalier. Du coup, je me suis mis à fabriquer des vélos bicross plus adaptés aux concours de saut et aux « roues arrière ».

Pour moi, le vélo c’est un moyen de transport semi-écologique, économique, ludique et surtout bénéfique pour la santé, et tout cela sans hic !

Eugénie la vélib’euse

J’ai récemment pris un abonnement Vélib’, le fameux système de vélo en libre-service à Paris et sa proche banlieue, où j’habite. Je l’utilise en alternance avec les transports en commun, quand les routes sont sèches et qu’il ne fait pas trop froid. J’effectue alors environ 16 km aller-retour, maison-travail-maison.

En vacances ou en week-end en dehors de la région parisienne, il m’arrive aussi de faire des balades loisir. Avec un vélo de location, car je n’en possède pas moi-même !

Je me souviens très bien du jour où j’ai su faire du vélo. J’ai appris avec mon papa à l’âge de 4 ans et demi, dans la cour en graviers de ma mamie. Le jour où il m’a sentie prête, il a retiré une roulette. Prudente et fine mouche comme je suis, j’ai continué à rouler sur l’autre. Mais quand il a enlevé la deuxième, il a fallu se lancer pour de bon ! Ensuite, comme prise d’ivresse je n’arrêtais plus de tourner en rond dans la cour…

Pour moi, le vélo c’est le Vélib’, à savoir la liberté d’aller où on veut et quand on veut, sauf quand la station est vide.

Philippe le randonneur

Je circule à vélo au quotidien depuis vingt ans, jusqu’à devenir un usager exceptionnel du métro. J’ai d’abord récupéré le pauvre VTT de mon père, puis quand le pédalier est brusquement sur tombé la chaussée j’ai acheté un VTC en promo fin de série que j’ai ensuite utilisé pour des randonnées à la journée. J’ai ensuite fait du lobbying auprès de mon épouse pour qu’aux beaux jours elle m’accompagne en itinérance. La différence de condition physique, qui posait problème, a depuis été résorbée par la location de vélos à assistance électrique.

Depuis que je me suis fait voler mon MBK « springfield disc » pour avoir négligé, un soir de reconfinement où la ville semblait vide, de l’attacher pour acheter ma baguette de pain, je circule sur un VTC basique marchandé sur Le Bon Coin. Avec lui, le dimanche à l’aube je traverse Paris pour aller retrouver mon frangin et un vieux copain du handball, qui eux sont dotés de batteries, et rouler avec eux dans la banlieue de mon enfance et en vallée de Chevreuse. Ça me rappelle le temps où j’allais au stade municipal à vélo. Et aussi au lycée, avec le même bicloune qui faisait tache à côté des pétaradants 103 SP et 51 Super. Aujourd’hui, ce serait plutôt l’inverse.

Pour moi le vélo c’est la vie de tous les jours, et une citation de Paul Morand : « À douze ans, j’eus ma première bicyclette ; depuis, on ne m’a plus jamais revu. » Même si j’en avais seulement dix quand le Peugeot demi-course de l’émancipation me fut offert.

 

Rejoignez la communauté cycliste Usep !

1.Je clique sur ce lien 2.Je renseigne le code d’activation BLZKDA pour rejoindre la communauté. Ça y est, je suis inscrit au « Challenge Usep Mai à vélo ». Rien n’empêche non plus un comité Usep de créer son propre compte. C’est ce qu’a fait par exemple l’an passé celui du Loiret, qui s’était révélé beaucoup plus performant qu’une équipe nationale encore balbutiante. Laquelle, avec ses 21 membres, avait péniblement parcouru 701 km, record à battre !