Depuis trois ans, dans l’Aube, une flamme olympique va d’école en école avec l’Usep. Les classes bénéficient alors durant trois semaines de séances animées par les comités sportifs partenaires. Ce parcours, qui s’achèvera en juin 2024, contribue localement à la dynamique olympique en complément de l’évènement « Les enfants font leurs jeux », de la Journée nationale du sport scolaire et de la Semaine olympique et paralympique. 

L’idée est simple, encore fallait-il y penser : organiser le parcours d’une flamme olympique d’une école Usep à l’autre en faisant bénéficier les enfants d’activités sportives. Mieux encore : Hadj Serend, alors délégué Usep de l’Aube, a décroché une subvention du conseil départemental pour que le projet devienne réalité.

Certes, il ne s’agit pas de la « vraie » flamme olympique, qui elle traversera le département le 13 juillet prochain. Mais la symbolique fonctionne à plein.

38 écoles en quatre ans. À raison d’une dizaine par an, entre novembre 2020 et juin prochain, cette flamme en bois peint aura visité 38 écoles, selon un planning fixé dès l’origine : Romilly et le nord du département pour débuter, les écoles de Troyes la saison suivante, les secteurs de Sainte-Savine et Bar-sur-Seine l’an passé, et enfin les quartiers politique de la Ville de La Chapelle-Saint-Luc cette année, après un détour par deux autres communes de la périphérie de Troyes en novembre et décembre : Saint-Parres-aux-Tertres et Saint-André-les-Vergers.

Le cérémoniel est invariable : la flamme arrive en provenance d’une autre école avec une délégation composée de représentants de classe et d’un enseignant. L’école d’accueil prépare une animation chorégraphiée ou un jeu de bienvenue et le délégué Usep (ou un élu départemental) fait un petit discours. Vient ensuite la remise de la flamme entre enfants représentant chacun son école. Puis le nouveau porteur l’installe sur le support où elle demeurera trois semaines durant, tandis qu’un livre d’or est remis au directeur. « La transmission de la flamme se fait en présence d’élus locaux et suscite toujours l’intérêt de la presse, écrite mais aussi audiovisuelle », souligne le délégué départemental, Christophe Ducloux. L’après-midi, toutes les classes participent à des ateliers olympiques animés par l’Usep.

18 comités sportifs partenaires. Ensuite, pendant trois semaines, plusieurs des 18 comités sportifs partenaires1 font découvrir leur discipline aux enfants. Le programme varie d’une école à l’autre, sauf sur un point : le comité handisport vient toujours rappeler la dimension paralympique de l’évènement.

« C’est un évènement distinct de la Semaine olympique et paralympique ou de la journée du 23 juin. Cela ne change rien pour les écoles qui accueillent la flamme durant cette période. En revanche, les enseignants de ces associations travaillent avec leurs élèves sur l’olympisme et on les retrouve sur ces évènements et sur la Journée nationale du sport scolaire » explique le délégué.

Même une fois repartie, la flamme olympique continue ainsi de brûler dans les écoles qu’elle a visitées.

(1) Escrime, Judo, Handisport, Tennis de Table, Pétanque, Athlétisme, Tennis, Badminton, Handball, Basket-ball, Rugby, Roller, Golf, Randonnée, Football, Gymnastique, Cyclisme et Escalade, auxquels il faut ajouter le Comité départemental olympique et sportif lui-même et la Prévention routière.