Parallèlement au parcours ultramédiatisé de la flamme olympique et aux initiatives départementales des comités Usep, il existe aussi des projets locaux. Ainsi les enfants du secteur Usep de Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) randonnent-ils d’une école à l’autre avec la mascotte des Jeux de Paris 2024.

Au sud de Roanne, la communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône, ou COPLER, est labellisée Terre de Jeux. Coïncidence ou non, ce territoire recoupe celui d’un secteur Usep très dynamique dont la référente est Julie Matray, directrice de l’école de Saint-Victor-sur-Rhins et élue départementale. C’est donc vers elle que les élus locaux se sont tournés pour concevoir un projet en lien avec Paris 2024. Très vite a émergé l’idée d’une flamme allant d’un village à l’autre avec par des écoliers – dont des maternelles – partageant à cette occasion une rencontre sportive avec leurs hôtes. Des écoles non (encore) affiliées à l’Usep ont été associées au projet à la demande de la collectivité locale, et seules deux communes sont restées à l’écart du projet.

Dix écoles visitées

« Partie le 2 mai de Saint-Symphorien, la flamme achèvera son périple début juin à Lay. Entre temps, la phryge qui l’accompagne aura garni son sac-à-dos des messages aux athlètes confiés à chaque étape par les enfants, dans l’esprit de l’évènement Les enfants font leurs jeux », explique Julie Matray.

Le principe est celui d’une randonnée pédestre matinale suivie d’une rencontre de deux heures organisée par l’école hôte autour d’un atelier handisport (cécifoot, boccia, parcours aveugle…) et d’un atelier sportif de son choix, plus d’autres intangibles : flash mob, débat sur les Jeux olympiques et paralympiques, écriture des messages aux athlètes, breaking et parcours d’orientation conçu par l’éducateur de la communauté de communes.

« Au fil de celui-ci, les enfants doivent répondre à des questions dont la réponse leur a été donnée lors de l’intervention préalable d’un collègue venu présenter en classe les JOP et leur histoire, précise Julie Matray. Quant aux déplacements, ils s’effectuent à pied, avec une partie du parcours ou bien le retour en car – financé par la communauté de communes – selon la distance. Sauf pour les enfants de Saint-Symphorien, qui pour l’étape inaugurale sont venus chez nous à vélo, aller et retour, et à qui nous avions réservé une haie d’honneur à la hauteur de leur effort. »

Une rencontre au collège pour terminer

De son côté, le comité Usep fournit le matériel handisport et les fiches ateliers utilisées par les enseignants. C’est aussi par son canal que remonteront les messages aux athlètes.

Et ces dix rencontres iront-elles au pot commun des 2024 rencontres – voire deux fois plus – organisées d’ici fin juin dans le cadre de l’évènement « Les enfants font leurs Jeux » ? « Non, parce que tous les sports pratiqués ne sont pas olympiques et que les rencontres sont d’une durée un peu trop courte, explique la déléguée départementale, Aurore Jaubert. En revanche, pour clore en beauté le projet nous travaillons sur une grande rencontre CM2-6e le 20 juin au collège de Régny qui, elle, sera comptabilisée ! »

 

Les comités Usep portent le flambeau

Plusieurs comités se sont appuyés sur la symbolique du parcours de la flamme pour impulser et entretenir la dynamique 2024 auprès de leurs associations. Dans l’Aube, où elle a été allumée dès l’automne 2020, la flamme est le prétexte à mettre en place des activités coanimées avec les comités sportifs départementaux pendant trois semaines dans les 38 d’écoles visitées. Autre exemple, celui de la Vendée : des Herbiers aux Sables-d’Olonne, du 12 mars au 31 mai, La Flamme des écoles en aura visité presque autant, là aussi avec des cérémonies et des ateliers animés avec le concours des clubs locaux, le tout relaté dans une gazette quotidienne.