Ses deux fils sont à présent lycéens, mais Christophe Goncalves, 43 ans, continue d’apporter son concours à l’Usep à Ussel (Corrèze). En particulier pour les rencontres d’athlétisme et les cross d’automne.
Christophe Goncalves, comment avez-vous rencontré le sport scolaire Usep ?
Mes enfants étaient scolarisés à l’école de La Jaloustre, à Ussel. Parent d’élève, j’ai assisté à une réunion de l’Usep et intégré l’association, qui regroupe cinq écoles. Par la suite, j’en suis devenu vice-président, puis président durant un an. Aujourd’hui, je suis moins présent, mais je continue à donner un coup de main pour le cross de secteur, en novembre : tout installer, gérer le départ, les arrivées, distribuer le goûter… Deux semaines après, c’est le cross départemental, où je me mue en simple accompagnateur, sauf quand nous l’organisons, comme l’an passé. De façon plus anecdotique, je suis aussi à l’initiative de la buvette de la grande soirée athlétisme qui, fin juin, réunit toutes les écoles de Haute-Corrèze : une fête de fin d’année avec barbecue, où 200 enfants courent, sautent et lancent sous le regard de leurs parents.
Qu’est-ce qui motive votre engagement à l’Usep Corrèze ?
L’envie de faire partager aux enfants le goût du sport. Plus jeune, j’ai joué au rugby, et je pratique aujourd’hui le VTT, la course à pied et le trail. Le sport est important pour l’équilibre d’un enfant, et à l’école il favorise la sociabilité, le sens du collectif. L’Usep donne aussi l’occasion à ceux qui sont moins bons en maths ou en français de se mettre en valeur auprès des autres.
Accompagner les enfants, cela vous plait ?
Bien sûr ! Je me souviens très bien de ce mercredi après-midi où j’ai conduit en minibus des enfants de l’association à une rencontre de basket, à Limoges : ma première rencontre Usep ! À l’époque, avant la réforme des rythmes scolaires, il y avait beaucoup de rencontres hors temps scolaire, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Je suis reconnaissant à mon employeur de m’avoir permis de prendre des jours de RTT pour vivre ces moments-là ! Et, sans mon engagement à l’Usep, je n’aurais sans doute pas eu l’idée de créer moi-même une association de VTT. Sans être rattachée à aucune fédération, les As du Vélo compte une vingtaine d’adhérents : quelques adultes et une majorité de jeunes pour lesquels l’adhésion est gratuite jusqu’à ce qu’ils entrent dans le monde du travail.
Est-ce simple d’être un parent entouré d’enseignants ?
Aujourd’hui, oui, mais au début ce ne fut pas si facile d’intégrer le monde enseignant. Heureusement, l’école de mes enfants était très ouverte sur l’extérieur, et je connaissais bien les institutrices. Mais il n’y a pas le même brassage que dans un club sportif. Les enseignants ont des codes, des habitudes et des façons d’être propres à ceux qui travaillent tout le temps ensemble : c’est une famille au sein de laquelle il faut savoir se faire une place.