En écho à Paris 2024, l’objectif était d’organiser, d’avril à juin, 2024 rencontres sportives associatives : il a été largement dépassé, avec 5 000 rencontres réunissant plus d’un million d’enfants. Ceci grâce à une mobilisation des associations et comités Usep qui est allée crescendo au cours d’une année scolaire rythmée par l’évènement Les enfants font leurs Jeux.
Trimestre. Ce n’est pas seulement la quantité qui importe, mais aussi la qualité des rencontres, avec parmi les critères l’implication des enfants dans leur organisation pour les rendre pleinement associatives. Mais un objectif chiffré est indispensable et celui de « 2024 rencontres », fixé en octobre 2020 à l’assemblée générale de Lorient, parlait à tout le monde. Ces rencontres se sont déroulées entre avril et juin, durant les « 2024 heures » précédant les vacances d’été.
Olympisme. Il n’y avait pas de modèle imposé en revanche. À l’image de la diversité des pratiques Usep, ces rencontres ont été de proximité ou de grande ampleur, avec une dimension olympique souvent marquée et un cérémonial soigné : défilé d’ouverture, flammes et banderoles précédemment confectionnées en classe et serments faisant référence aux valeurs olympiques et paralympiques de respect de l’autre et de dépassement de soi. Les enseignants avaient également travaillé avec leurs élèves sur l’histoire des Jeux et sur les disciplines figurant à leur programme : en témoigne le guide olympique réalisé à partir de leurs réalisations. Ces rencontres ont pris une ampleur exceptionnelle, en comparaison de celles traditionnellement organisées en mémoire de la création, le 23 juin 1894, des Jeux olympiques modernes par Pierre de Coubertin.
Défis. Ce dernier trimestre scolaire fut aussi l’aboutissement d’une mobilisation sur toute l’année autour de l’évènement Les enfants font leurs Jeux1. En parallèle du calendrier sportif habituel, cette mobilisation a été entretenue de septembre à avril par 4 défis sportifs : « 2024 passes », breaking, « 2024 mètres » et orientation. Ceux-ci ont été relevés dans des centaines d’écoles, en plus d’autres initiatives : quiz, création d’une affiche ou bien encore récolte des messages aux sportifs olympiques et paralympiques par le duo de mascottes dont avaient été dotés les comités. L’édition d’un carnet de l’enfant (diffusé sous forme papier à des centaines de milliers d’exemplaires) et d’un guide de l’enseignant (proposé en téléchargement) est également venue soutenir cette mobilisation.
5 000 rencontres. Le résultat final, c’est un chiffre estimé de 5 000 rencontres ayant réuni plus d’un million d’enfants de la maternelle au CM2 (sur la base de 53 000 classes participantes). Ce chiffre excède largement les 728 889 licenciés de la saison 2022-2023, ce qui s’explique aisément : à la rentrée dernière, de nouvelles classes ou écoles souhaitant participer à la dynamique 2024 ont adhéré à l’Usep ; en outre, des comités départementaux ont aussi invité à la fête des classes non affiliées pour leur donner envie de les imiter.
Héritage. À présent, après l’exploit collectif réalisé en dépassant, et de loin, l’objectif des 2024 rencontres, c’est à notre capacité collective à fidéliser celles et ceux qui ont découvert l’Usep à cette occasion que se mesurera l’héritage des Jeux en matière de sport scolaire, ferment d’une pratique physique tout au long de la vie. Ce sera le défi de la rentrée 2024, et aussi des années à venir.
(1) Venu préciser, sinon remplacer le précédent intitulé Unis’Vers Usep 2024.
Des défis enthousiasmants
2024 passes. « Les enfants étaient tous très motivés et heureux de s’être fixé un objectif et de l’avoir réalisé. » Catherine Nazat, ASC Lux (Côte-d’Or)
Breaking. « Super défi, les élèves ont adoré ! Et les ressources proposées sont très bien faites, merci ! » Claire Marcotte, école Jean de La Fontaine de Saint-Dizier (Marne)
2024 mètres. « Que c’est beau de voir les enfants se soutenir, s’encourager les uns les autres pour aller au bout du défi ! » Prisca Caussade, association Usep Joliot-Curie de La Possession (La Réunion)
Orientation. « Les JO sont l’occasion de créer un événement rassembleur. » Cécile Le Disez, école Henri-Wallon de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)