Vingt-et-une classes organisatrices pour 42 autres, simples participantes : lundi 24 juin à Arras, c’était la formule gagnante de la rencontre phare de la dynamique Les enfants font leurs Jeux en Pas-de-Calais.

Une journée olympique à plus de 1 400 enfants exige un lieu adapté – le stade Grimaldi d’Arras et ses installations annexes –, une logistique irréprochable, une équipe d’encadrement renforcée1 et des consignes claires aux enseignants afin de respecter un déroulé millimétré. Outre la couleur de t-shirt attribuée à leur classe, ceux-ci avaient conçu avec leurs élèves une flamme et une banderole aux caractéristiques précises. Ils avaient aussi étudié en classe les deux serments des enfants usépiens : celui des participants et celui des organisateurs, alias les « classes casquettes » qui, pour être prêtes à assumer cette responsabilité, avaient vécu 9 heures de formation, hors temps scolaire et en deux temps, en janvier puis en mars.

Triplettes. L’implication des « classes casquettes » de CM1-CM2 dans l’animation des activités pour les autres enfants (parfois plus jeunes) a ainsi donné tout son sens au slogan Les enfants font leurs Jeux. Pas toutes, mais une sur trois, selon un système de triplettes : venue avec le matériel nécessaire, l’une organise pour deux autres2.

Partenaires. Les « classes casquettes » dévolues à l’encadrement de la « rencontre sportive associative olympique » n’étaient toutefois pas cantonnées à ce rôle : sur l’autre demi-journée, matin ou après-midi, comme tous leurs camarades les enfants à couvre-chef ont pris part avec leur classe à des activités à découvrir en autonomie ou proposées dans le « village olympique » des partenaires sportifs et éducatifs3 réunis par l’Usep Pas-de-Calais.

Serment des athlètes. Le « stade olympique » a accueilli le défilé inaugural puis le flashmob de fin de rencontre. C’est aussi là qu’ont été prononcés les serments. Celui des organisateurs promettant de « veiller au bien-être et à la sécurité de tous les enfants dans nos ateliers, ainsi qu’au respect des copains et des règles, sans jamais avantager une équipe, tout en expliquant ce que chacun doit faire ». Et celui des participants, promettant eux aussi de « respecter les règles et les autres enfants, coéquipiers, adversaires ou organisateurs, en ayant toujours le sourire ».

Initiations. Les enfants ont pu s’initier au hockey, de la conduite de balle du bout de la crosse jusqu’au tir dans les « cages », ainsi qu’à la boxe anglaise, où le plaisir de monter sur le ring en enfilant casque et gants précédait celui de travailler la gestuelle, du jeu de jambes à l’allonge.

Jeu de l’oie. Le jeu de l’oie géant a permis de tester en équipe les connaissances acquises en classe sur les Jeux olympiques et paralympiques, donner la bonne réponse permettant de faire avancer son pion.

Activités athlétiques. L’athlétisme étant la discipline reine des Jeux olympiques et paralympiques, impossible d’imaginer une « RSAO » sans des ateliers mettant celle-ci à l’honneur, les relais en particulier !

Multisport Ufolep. Venue en nombre, l’équipe Ufolep a animé 4 ateliers multisports aux activités « innovantes », dont le panna, jeu de football disputé en 1 contre 1 ou 2 contre 2 sur un mini-terrain rond. Pour l’emporter, il faut marquer des buts ou réussir un petit pont au détriment de son adversaire !

Frise-souvenir. Comment laisser une trace symbolisant la participation de tous à cette rencontre spécialement organisée un 24 juin en appui de la dynamique 2024 ? Avec une frise olympique que chaque enfant était invité à colorier.

(1) Notamment par 10 étudiants de l’UFR Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) de Liévin.

(2) Parmi les classes « participantes » figuraient celle des P’tits Reporters de la webradio Usep et deux sections d’IME (institut médico-éducatif).

(3) Dont différents comités départementaux : Cdos (olympique et sportif), OCCE (Office central de la coopération à l’école), Maif, Adateep (transport scolaire), athlétisme, boxe anglaise, hockey sur gazon, Ufolep…

 

Paroles d’enfants

Ouverture. « Le défilé était très bien, nous étions émus de vivre ce moment exceptionnel » ; « J’ai adoré, nous avons vu toutes les banderoles des autres écoles et leurs flammes » ; « J’ai eu l’honneur de déposer la flamme au centre du terrain, c’était important pour tout le monde. Je suis fière de l’avoir fait ». Léa, Sarah et Layla, 9 ans, en CM1 à l’école Victor-Hugo de Béthune

Boxe. « C’était trop. On apprend à se battre dans les règles et en se respectant » ; « Je fais d’autres sports mais la boxe ou même le hockey c’était la première fois, et c’était trop bien de découvrir d’autres sports ». Mathis et Sohan, 9 ans, en CM1 à l’école Ferry-Brossolette de Rouvroy.

Résumé. « On se souviendra de cette journée toute notre vie ! » Les enfants de l’école Mandela d’Avion.