Les enfants ayant participé avec leur classe à un cycle voile peuvent désormais prolonger leur apprentissage en prenant des initiatives ou des responsabilités dans le cadre d’une «rencontre sportive associative». C’est ce que propose le document réalisé en partenariat avec la FFVoile. Présentation en 5 mots-clés avec Bernard Colmont, élu national en charge du suivi de l’activité.

Concept. Le concept de la rencontre sportive associative, avec l’implication des enfants, n’était pas encore développé. La voile étant une activité à risques, avec un impératif de sécurité, la rencontre est organisée par des adultes et encadrée par des moniteurs de voile titulaires d’un brevet d’Etat. Comment donner une place à l’enfant au cœur de celle-ci ? C’est l’objet du document. 

Format. Nous proposons de réunir deux classes, trois au maximum, de préférence sur une journée, avec un temps sur l’eau et d’autres à terre. Il peut y avoir une classe organisatrice, mais la rencontre voile vient de toute façon à l’issue d’un cycle d’apprentissage. Ce ne peut être une rencontre découverte.

Acteur-auteur. L’enfant pourra être auteur de ce qui se passe sur l’eau en lançant un défi à ses camarades : par exemple, aller tourner autour de la bouée jaune puis revenir par la bouée rouge. Cela signifie qu’il aura apprécié l’espace et la direction du vent, le défi étant bien évidemment soumis à l’approbation de l’encadrement adulte. Pendant ce temps-là, d’autres enfants pourront gérer à terre des ateliers portant sur le gréement d’un bateau, le vocabulaire de la voile, la connaissance de l’environnement, ou animer un défi sur les nœuds marins.

Interdisciplinaire. Ce n’est pas du « clés en mains ». Nous ne proposons pas un modèle-type de rencontre, mais offrons à l’enseignant des outils pour concevoir celle-ci avec ses élèves, selon son projet. L’intérêt de la voile est son caractère interdisciplinaire, qui comme la course virtuelle proposée chaque automne permet de travailler très concrètement les matières fondamentales.

Imaginaire. Il est proposé aux enfants d’écrire, à partir d’éléments inducteurs, la fin d’une histoire intitulée « La chemise du capitaine ». Ce personnage parti à la recherche du 7e continent a disparu avec que son bateau a été victime d’avaries… Les enfants peuvent rédiger la fin de l’histoire en classe, en amont de la rencontre, et se la lire entre classes le jour de la rencontre, en comparant les imaginaires. Plutôt intéressant en termes de projet d’écriture !