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La Loire-Atlantique, hôte du congrès de l’Usep

4 minutes

Le comité de Loire-Atlantique et le secteur de Saint-Nazaire accueillent du 15 au 20 avril le stage des dirigeants et l’assemblée générale de l’Usep. L’occasion de renforcer la dynamique territoriale du sport scolaire, explique la présidente départementale, Anaïk Canal.

Anaïk Canal, que représente pour l’Usep de Loire-Atlantique l’accueil du congrès national ?

Une candidature en région Pays-de-la-Loire avait été évoquée et notre déléguée départementale, Florence Gouël, qui a déjà l’expérience d’une AG nationale à Nevers, nous invitait à nous lancer. Finalement, le secteur de Saint-Nazaire s’est positionné et c’était parti !

L’Usep est très fortement implantée à Saint-Nazaire, avec un modèle atypique…

Des éducateurs salariés de l’association de secteur animent plusieurs écoles de sport sur la ville et la presqu’île guérandaise : cet exemple avait d’ailleurs été mis en avant lors d’un atelier sur l’emploi lors d’un rassemblement présidents-délégués à Paris. Ce modèle repose sur des liens étroits avec les collectivités locales et les représentants de l’Éducation nationale.

Comment la dynamique propre au secteur de Saint-Nazaire s’articule-t-elle avec celle impulsée au plan départemental ?

Le secteur ne joue pas un rôle de locomotive : ce sont plutôt deux écosystèmes qui collaborent en synergie de façon efficace.

Quelles sont les autres caractéristiques de l’Usep de Loire-Atlantique ?

Nos liens historiques avec la Ligue de l’enseignement, identifiée comme Fédération des amicales laïques (FAL). Plus de 80 de nos associations sont des sections d’amicales laïques ! Même si nos points de vue peuvent diverger parfois, nous partageons les mêmes locaux et notre travail commun est reconnu. Le comité Usep est soutenu politiquement et financièrement par le Conseil départemental via un « pacte de coopération », ainsi que par les villes de Saint-Nazaire, Nantes et Rezé. Sinon, nous déclinons les opérations nationales Usep athlétisme et maternelle et le P’tit Tour.

Vous entretenez également des liens étroits avec plusieurs comités sportifs…

Nous avons des conventions avec les comités de handball et de pétanque et nous menons des actions partenariales avec ceux de rugby et d’athlétisme. Nous organisons notamment chaque année à Nantes de grandes rencontres athlétisme en indoor avec le concours d’éducateurs du comité départemental.

Combien possédez-vous de salariés ?

Quatre : notre déléguée, deux éducateurs sportifs et une assistante administrative à mi-temps. Les éducateurs viennent en soutien des écoles sur des cycles d’apprentissage et l’un d’eux est plus particulièrement spécialisé dans le Savoir Rouler à Vélo. Ils participent aux rencontres départementales, parfois à celles de secteur, et encadrent des animations sportives durant les vacances, en zone rurale et dans des quartiers Politique de la Ville. Ils interviennent également sur des formations de directeurs d’école.

Quelles relations entretenez-vous avec l’Ufolep, qui anime un réseau d’écoles de sport souvent adossées à une amicale laïque ?

L’Ufolep est présente hors temps scolaire et l’Usep l’est principalement sur le temps scolaire.

En 2023-2024, l’Usep 44 réunissait 17 000 licenciés enfants et 800 animateurs adultes dans 135 associations, avec un taux d’implantation dans les écoles de 24,6 %. Quel a été l’impact de la dynamique olympique et paralympique ?

Fort, car nous avons la chance de disposer depuis cinq ans d’un enseignant chargé de mission sport scolaire à mi-temps, par ailleurs membre du comité Usep. Il a mené un formidable travail de terrain avec l’équipe EPS 1 pour engager les écoles dans la dynamique 2024 et s’affilier à l’Usep.

Avez-vous pu maintenir ce niveau de participation ?

Nous n’avons pas encore les chiffres stabilisés de cette saison mais il y a aura une baisse, c’est inévitable. Certaines écoles sont juste venues pour participer à la fête des JOP. Il y a aussi des « zones blanches » où, malgré nos efforts, nous n’arrivons pas à développer l’Usep. Nous sommes en revanche bien implantés en milieu péri-urbain et urbain, sauf à Nantes où il est difficile de rivaliser avec l’offre éducative de la Ville. En milieu rural, pour que cela prenne il faut qu’un enseignant qui a déjà goûté à l’Usep montre l’exemple. C’est aussi une question de culture des territoires, car dans le vignoble du sud nantais l’Usep est très présente. S’ajoute à cela un manque de formation en EPS des enseignants. Mais ça, c’est une réalité nationale.

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