Éric Weill, président national de l’Office central de la coopération à l’école (OCCE), et Véronique Moreira, présidente de l’Usep, ont signé le 21 avril 2018, lors de l’assemblée générale Usep de Nevers (Nièvre), un communiqué commun invitant leurs associations et leurs délégations à œuvrer en complémentarité.
L’OCCE, qui fédère les coopératives scolaires, et l’Usep, fédération du sport scolaire à l’école publique, ont jugé utile de réaffirmer ensemble leurs missions respectives. En effet, si dans maints endroits se développent des initiatives communes au bénéfice des élèves, dans d’autres départements des « points de friction » sont apparus ces dernières années.
Ce communiqué commun affirme que les deux fédérations ne sauraient se faire concurrence au regard de l’importance d’enjeux éducatifs qu’elles partagent : « Un enfant ayant expérimenté une vie associative et coopérative réelle au cours de sa scolarité sera un citoyen différent de celui n’ayant pas connu la richesse de cet apprentissage », est-il résumé.
« L’Usep seule habilitée à organiser des rencontres sportives scolaires »
Le texte rappelle également les champs d’intervention respectifs des deux fédérations à l’aune des textes réglementaires. Il y est ainsi reprécisé que « L’Usep est seule habilitée à organiser des rencontres sportives scolaires dans le temps scolaire comme dans le temps périscolaire. » Ce qui n’empêche pas que, « dans ce cadre, les fédérations sportives, les associations partenaires de l’école et notamment l’OCCE, peuvent être associées à l’organisation et la mise en œuvre de rencontres sportives scolaires ».
À l’heure où l’Usep développe le principe de rencontres « sportives et associatives », de son côté Éric Weill a souligné dans son allocution que la continuité éducative portée par nos deux fédérations « gagnera en efficacité dans la mesure où elle sera portée par les enfants eux-mêmes, et bien expliquée aux familles ».
Ce communiqué commun est un signal adressé aux responsables associatifs Usep et coopératifs OCCE dans les écoles et les départements pour qu’ils favorisent une meilleure articulation de leurs actions dans l’intérêt des élèves et de l’école publique.